Quand on évoque la réduction de l’empreinte carbone, les grands secteurs viennent immédiatement à l’esprit : les transports, l’énergie, l’industrie. On visualise des cheminées d’usine, des avions dans le ciel, des files de voitures sur l’autoroute.
Cependant, il existe un autre CO₂, discret, qui s’immisce dans notre quotidien et dans nos bilans carbone sans y figurer. Ce CO₂ invisible n’est pas absent pour autant : il flotte dans l’air, réchauffe l’atmosphère et contribue à l’accélération du dérèglement climatique.
Et si, au lieu de l’ignorer, nous choisissions de le prendre en considération et de le compenser ?
D’où provient le CO₂ invisible ?
Certaines émissions passent inaperçues ou sont très difficiles à quantifier. Elles ne sont pas représentées dans les graphiques officiels, mais elles existent :
- Les émissions indirectes associées à production de ce que nous achetons (le fameux scope 3).
- Les petites émissions qui, cumulées, représentent un poids significatif : un email envoyé, une visioconférence, un petit colis livré à domicile.
- Les émissions « cachées » dans des chaînes d’approvisionnement éloignées.
- Les approximations dans les calculs : moyennes un peu hâtives, données manquantes.
Même les entreprises les plus engagées peuvent laisser échapper plusieurs tonnes de CO₂ qui ne seront jamais comptabilisées dans leur bilan.
Pourquoi et comment compenser ce qui n’est pas comptabilisé
Atteindre la neutralité carbone ne se limite pas à équilibrer des chiffres. Cela implique également d’accepter que la mesure parfaite n’existe pas et que certaines émissions échappent à notre contrôle.
La solution ? Établir une marge de compensation.
Planter des arbres constitue une réponse simple, efficace et accessible :
- Absorber plus que le minimum estimé.
- Se doter d’un coussin de sécurité climatique face aux imprécisions.
- Soutenir des projets ayant des impacts multiples : biodiversité, emplois locaux, résilience face au climat.
C’est pourquoi, le label 1Action1Arbre encourage nos partenaires à compenser au-delà de leur bilan officiel, afin de couvrir également ce CO₂ invisible.
Un atout stratégique pour les entreprises
Aller au-delà des données officielles, c’est :
- Accroître la crédibilité : ne pas se restreindre à un calcul théorique.
- Éviter le greenwashing : admettre que l’impact réel dépasse souvent les prévisions.
- Renforcer l’image de marque : démontrer que l’on agit par conviction, et non seulement par obligation légale.
Une entreprise qui plante 20 % d’arbres en plus que nécessaire pour compenser ses émissions officielles envoie un message fort : elle prend le climat au sérieux.
compenser l’invisible, c’est anticiper
Fermer les yeux sur le CO₂ invisible, c’est accepter de laisser un angle mort dans notre responsabilité.
Le compenser, c’est reconnaître que nous ne pouvons pas tout contrôler… mais que nous avons la possibilité d’agir pour progresser davantage.
Le label 1Action1Arbre soutient les entreprises dans la couverture de leur empreinte carbone et au-delà, en intégrant ce que les bilans négligent souvent.
Car au fond, il ne s’agit pas uniquement de chiffres, mais de responsabilité et de conscience.
