Vendredi 22 août 2025 : l’équipe de 1Action1Arbre est disponible pour vos commandes, contacts et demandes d’essai de collaboration.

Partir en vacances sans faire partir la planète en fumée — un défi possible

L’été s’annonce. Avec lui, cette pulsion presque instinctive de fuir, de voir d’autres lieux, de se détacher du quotidien. Mais dans un recoin de l’esprit, il y a également cette petite voix : « Et le climat dans tout cela ?« 

Le dilemme est présent : profiter pleinement de ses congés, sans fermer les yeux sur leur empreinte écologique. Et si, plutôt que de choisir, nous apprenions à harmoniser les deux ?

Voyager autrement sans renoncer à l’aventure

Changer notre façon de voyager ne veut pas dire renoncer à l’émerveillement.

  • Privilégier les modes de transport à faible émission de carbone : le train, le vélo, le covoiturage… autant d’options qui permettent d’alléger l’empreinte carbone sans sacrifier le plaisir du voyage.
  • Explorer à proximité : nous sous-estimons souvent les trésors qui se trouvent à quelques heures de chez nous. La curiosité n’a pas besoin d’un billet d’avion pour se manifester.
  • Allonger la durée des séjours : voyager moins fréquemment, mais pour des périodes plus longues, réduit les déplacements et permet une meilleure immersion dans un lieu.

Rester en France peut aussi être une aventure. C’est l’occasion de soutenir des acteurs du tourisme local, de découvrir des régions autrement, et d’éviter les flux massifs de l’aérien estival.

Intégrer la nature dans ses vacances

Voyager, c’est également renouer avec le vivant.

  • Participer à des ateliers ou à des chantiers de plantation d’arbres : un acte concret pour régénérer les écosystèmes tout en créant un souvenir inoubliable.
  • Découvrir des fermes ou des écolodges engagés : apprendre à cuisiner avec des produits locaux, comprendre la gestion raisonnée de l’eau, ou simplement vivre au rythme de la nature.
  • S’impliquer dans un projet local : du nettoyage de plage à la restauration d’un sentier, le tourisme participatif permet de laisser un lieu plus beau qu’on ne l’a trouvé.

Ces expériences apportent une autre dimension au voyage : celle de se sentir utile, connecté, enraciné.

Compenser l’inévitable

Bien qu’il faille faire attention, voyager laisse une marque. Alors pourquoi ne pas envisager, dès le début, une compensation volontaire ?

  • Planter des arbres pour compenser les émissions produites par le voyage.
  • Soutenir des initiatives de reforestation qui vont au-delà du simple stockage de carbone : protection de la biodiversité, création d’emplois locaux, adaptation aux périodes de sécheresse.

Ce n’est pas effacer le passé, mais plutôt investir dans l’avenir.

Voyager pour se ressourcer… et pour régénérer

Et si nos vacances prenaient une dimension au-delà d’une simple parenthèse personnelle ?

Et si elles constituaient aussi un moyen d’agir pour le climat, de sauvegarder des paysages que nous aimons, de léguer quelque chose aux générations à venir ?

Voyager pour soi, bien sûr. Mais voyager aussi pour ce qui nous dépasse.

Parce qu’en réalité, on revient toujours plus riche d’un lieu… quand on y laisse un peu de notre vie en plus qu’à notre arrivée.