Invisible, inodore et impalpable. Pourtant, le dioxyde de carbone ou CO₂ est omniprésent. Dans l’air que nous respirons, dans nos villes, nos campagnes et nos océans. C’est l’un des gaz les plus simples de notre planète, mais également l’un des plus puissants : il retient la chaleur dans l’atmosphère et perturbe notre climat.
En France, comme dans d’autres régions, les niveaux de CO₂ atteignent des sommets. D’après Météo-France, l’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée dans l’Hexagone. Le réchauffement climatique n’est plus une hypothèse pour l’avenir : c’est notre réalité.
Un gaz discret, des effets bien réels
Chaque activité humaine génère du CO₂ : se déplacer, se chauffer, produire et consommer. Ce gaz constitue plus de 80 % des émissions françaises de gaz à effet de serre. Il persiste des décennies dans l’atmosphère, formant une couverture invisible autour de notre planète.
En conséquence, les saisons se décalent, les forêts souffrent et les sécheresses s’aggravent. En 2024, la France a perdu plus de 300 000 hectares de forêts, victimes de la chaleur et des parasites.
Cependant, face à cette menace silencieuse, la nature possède un allié redoutable : l’arbre.
L’arbre, véritable piège à carbone
Grâce à la photosynthèse, les arbres absorbent le CO₂ et libèrent de l’oxygène. Chaque tronc, chaque feuille et chaque racine devient un réservoir de carbone.
Un chêne adulte peut stocker jusqu’à 150 kg de CO₂ par an. Les forêts françaises, quant à elles, absorbent près de 15 % des émissions nationales. Cependant, ce puits de carbone naturel est aujourd’hui menacé. Le changement climatique, les incendies et la déforestation mettent en péril cet équilibre.
C’est pourquoi replanter ne suffit plus : il est impératif de planter mieux. Choisir les bonnes essences, au bon endroit, pour des forêts durables et résilientes.
De la compensation à la contribution : une évolution indispensable
Pendant une longue période, « compenser son CO₂ » signifiait planter des arbres pour équilibrer ses émissions. Cependant, cette logique est en train de changer.
Le label 1Action1Arbre s’inscrit dans cette nouvelle perspective : celle de la contribution carbone. Chaque arbre planté devient un symbole tangible d’engagement, mais également une action mesurable au service de la vie.
L’objectif n’est pas seulement de neutraliser, mais aussi de réparer et de renforcer les écosystèmes. Les entreprises partenaires ne cherchent plus à « effacer » leur empreinte, mais à agir pour un impact positif et durable.
L’arbre, lien vivant entre science et conscience
Comprendre le CO₂, c’est saisir nos responsabilités. L’arbre, quant à lui, nous rappelle l’essentiel : tout est interconnecté. Le climat, la biodiversité, nos modes de vie. En plaçant l’arbre au centre de nos politiques, de nos entreprises et de nos actions quotidiennes, nous choisissons de donner une chance à l’avenir.
Face à cet ennemi invisible, la solution est là, devant nous. Elle pousse, silencieuse, patiente, enracinée.
