Mercredi 05 novembre 2025 : l’équipe de 1Action1Arbre est disponible pour vos commandes, contacts et demandes d’essai de collaboration.

Forêts et catastrophes naturelles : comment la nature nous protège

En France, les tempêtes et les inondations se multiplient. L’été dernier, le sud-est a connu des crues éclairs dévastatrices. Dans le nord, les tempêtes Ciaran et Domingos ont déraciné des milliers d’arbres, rappelant la fragilité de nos paysages. Pourtant, au cœur de ces bouleversements, une évidence s’impose : la forêt ne subit pas seulement les catastrophes naturelles, elle en atténue aussi les effets.

Des boucliers naturels souvent méconnus

Les forêts stabilisent les sols, freinent le ruissellement et limitent les glissements de terrain. En montagne, elles agissent comme un mur invisible contre les avalanches et les chutes de pierres. Dans les zones côtières, les forêts humides et les mangroves amortissent la violence des tempêtes et protègent les habitations.
Des études de l’ONF le confirment : sans couverture forestière, certains villages alpins seraient régulièrement coupés du monde. De la Bretagne aux Alpes-Maritimes, la présence d’arbres influence directement la sécurité des populations.

Un enjeu de résilience territoriale

Alors que les communes cherchent à renforcer leur résilience climatique, la restauration des forêts devient une priorité. Planter, protéger et diversifier les essences permet de recréer ces « boucliers verts ». C’est un enjeu local autant que national.
Les programmes de reboisement participatif portés par des acteurs comme 1Action1Arbre y jouent un rôle concret. Chaque arbre planté contribue à la capture du carbone, mais aussi à la régulation de l’eau, à la préservation de la biodiversité et à la stabilisation des sols. Ces actions, mesurables et traçables, s’intègrent dans une démarche RSE que de plus en plus d’entreprises adoptent pour donner du sens à leurs engagements climatiques.

Des forêts qui s’adaptent, des humains qui accompagnent

Pourtant, toutes les forêts ne se valent pas face au changement climatique. Les monocultures résineuses, très présentes dans le sud-ouest, souffrent davantage des tempêtes et des incendies. À l’inverse, les forêts mixtes, plus diversifiées, offrent une meilleure résistance.
C’est là que la responsabilité humaine prend tout son sens : restaurer des forêts vivantes, équilibrées, capables de faire face. Cela suppose de penser la forêt comme un écosystème complet, pas comme une simple ressource économique.

Rebâtir notre lien à la forêt

Derrière chaque arbre planté, il y a une intention : réparer, anticiper, protéger. Dans un monde plus instable, ces gestes deviennent essentiels. Ils relient les entreprises, les citoyens et les territoires dans un même objectif : faire de la nature une alliée plutôt qu’une victime.
Planter un arbre aujourd’hui, c’est bien plus qu’un acte symbolique. C’est une contribution à notre résilience collective et à la reconstruction d’un lien vital entre l’humain et le vivant.

Parce qu’en protégeant les forêts, ce sont elles, demain, qui nous protégeront.