Lundi 11 août 2025 : l’équipe de 1Action1Arbre est disponible pour vos commandes, contacts et demandes d’essai de collaboration.

L’Aude en flammes

Le 5 août 2025, le ciel s’est assombri en plein après-midi dans l’Aude. Pas à cause des nuages, mais de la fumée.

En vingt-quatre heures, plus de 16 000 hectares de végétation  sont partis en fumée. Ce feu d’une violence exceptionnelle, attisé par un vent sec et une végétation desséchée, a surpris tout le monde.

Face à l’urgence, le ciel des Corbières a été sillonné par l’ensemble des moyens aériens mobilisés à l’échelle nationale. Même si le feu a perdu en intensité, l’incendie reste actif. Un mort, treize blessés dont onze pompiers et des habitations détruites : le bilan humain est très lourd.

L’incendie dans le massif des Corbières, vu de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse (Aude), le 6 août 2025. SABOOR ABDUL/REUTERS

Une enquête est en cours pour identifier l’origine de l’incendie, encore indéterminée à ce stade. Aucune piste n’est écartée pour le moment, même si le Premier ministre a évoqué, lors de sa visite à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse mercredi, un possible départ de feu en bord de route.

« C’est une catastrophe d’une ampleur inédite », a souligné François Bayrou lors de son déplacement dans l’Aude. Une tragédie qui, selon ses mots, pourrait ne plus être une exception si le réchauffement climatique continue à s’accélérer.

En effet, chaque été, la saison des feux commence plus tôt, finit plus tard, et devient plus intense. Le climat change. Les saisons sèches s’étendent. Les terres s’assèchent. Et parfois, un simple mégot suffit.

Ce n’est pas seulement une question de météo. Ce sont des décennies de changement climatique, de gestion forestière parfois défaillante, de sols appauvris et de territoires délaissés.

Nous aimerions croire que cela ne nous concerne pas.
Mais à force de penser que « ce n’est pas notre affaire », ça le devient.

Et maintenant, que faire ?

Quand nous n’avons pas de pouvoir politique, quand nous ne sommes pas de grandes entreprises, ou des pompiers, le sentiment d’impuissance est réel.

Mais ce n’est pas une fatalité.

1Action1Arbre montre qu’on peut faire autrement.
Pas en promettant de « sauver la planète », mais en agissant là où c’est utile : planter des essences locales, résistantes au feu, dans des zones à risque. Pas n’importe comment, pas n’importe où. Avec des forestiers, avec des habitants, avec humilité. Ces plantations ne remplacent pas une forêt perdue. Mais elles peuvent ralentir un feu, protéger un hameau, offrir un refuge à la biodiversité.
C’est concret, mesurable et surtout : possible.

On ne peut pas éteindre tous les feux. Mais on peut rallumer quelque chose.

Ce feu dans l’Aude est une tragédie. Mais il peut aussi être un déclencheur.

Chaque petite entreprise, chaque association, chaque citoyen peut choisir de ne pas détourner le regard.
Nous pouvons parler, sensibiliser, soutenir des actions locales, restaurer des zones dégradées, adapter nos pratiques.

Ça ne fera pas les gros titres. Mais c’est ce genre d’engagement discret qui, peu à peu, restaure un équilibre.