La compensation carbone revient souvent dans le débat public. Elle est critiquée, parfois défendue, mais rarement expliquée. Depuis la révision européenne du marché du carbone et les alertes du Haut Conseil pour le Climat, la France avance vers plus d’exigence. Dans ce contexte, de nombreuses entreprises veulent agir, mais elles se heurtent à des idées fausses. Ces idées brouillent les repères et ralentissent l’action. Pourtant, une démarche claire permet de soutenir des projets utiles et mesurables, notamment dans la forêt française.
1. Croire que compenser suffit
Beaucoup pensent qu’il suffit d’acheter des crédits carbone pour régler leur impact. Pourtant, les réglementations françaises et européennes rappellent un principe simple. La réduction reste la priorité. La compensation, ou plutôt la contribution, intervient seulement après la mesure et la baisse des émissions.
Ainsi, 1Action1Arbre insiste sur un ordre précis : mesurer, réduire, contribuer. Grâce à cette logique, les entreprises qui plantent des arbres s’engagent dans une action réelle et vérifiable. Elles ne masquent pas leurs émissions. Au contraire, elles choisissent d’agir de manière cohérente.
2. Penser que tous les projets se valent
Les scandales récents autour de projets lointains ont fragilisé la confiance du public. Dès lors, beaucoup assimilent la compensation à ces dérives. Pourtant, la réalité est plus nuancée.
En effet, un projet forestier mené dans le Var après un incendie ne peut pas être comparé à une monoculture plantée à l’autre bout du monde. La qualité dépend du suivi, de la diversité des essences, du respect du territoire et du temps long.
C’est pourquoi 1Action1Arbre finance uniquement des plantations concrètes, suivies et contrôlées en France. Chaque arbre est géolocalisé et intégré dans un projet territorial. Ainsi, la contribution carbone gagne en crédibilité et en sens.
3. Imaginer que planter un arbre règle le problème
Planter un arbre ne suffit pas. Un arbre met du temps à stocker du carbone. Il dépend du climat, du sol et de la biodiversité. De plus, il peut être fragilisé par la sécheresse ou les maladies.
Il ne s’agit donc pas de planter vite, mais de planter juste.
Pour cette raison, les programmes de 1Action1Arbre intègrent le choix des essences, la résilience des forêts et l’entretien sur plusieurs années. Cette approche garantit une meilleure survie des arbres et un impact réel. Surtout, elle rappelle que la forêt ne se résume pas au carbone. Elle protège l’eau, filtre l’air et abrite la vie.
Pour avancer, il faut comprendre
La compensation devient un mot fourre-tout quand elle est mal expliquée. En revanche, elle retrouve sa place quand elle est présentée avec rigueur. Elle ne remplace ni la sobriété ni l’innovation. Elle agit à leurs côtés et aide les entreprises à prendre part à la transition écologique.
Finalement, chaque action locale contribue à un mouvement plus vaste. Planter un arbre n’est pas un geste parfait. C’est un début. Un engagement. Une preuve qu’un changement sincère reste possible.


